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L’INCLUSION ET L’ENGAGEMENT DES SALARIES, PROCHAINS GRANDS DEFIS DES DRH.
Human & Work a dévoilé les résultats de son premier baromètre dédié aux enjeux RH en Europe (ici). Deux grands défis sont mis en exergue par les DRH interrogés à l’échelle européenne. Le premier est celui de l’engagement des salariés, notamment par le renforcement de la cohésion interne et de la reconnaissance et en donnant du sens à la mission de l’entreprise. Le second est celui de l’inclusion, laquelle passerait par la mise en place de dispositifs d’alerte afin de lutter contre certains comportements (discriminations et situations de harcèlement) et par l’élaboration de politiques de recrutement plus inclusives.
UN NOUVEAU BAROMETRE DU HARCELEMENT AU TRAVAIL.
Le baromètre du harcèlement au travail réalisé par Ipsos pour Qualisocial (ici) a été publié le 12 octobre dernier. Ce sondage met en avant l’importance de ce phénomène puisque 74 % des salariés interrogés considèrent les situations de harcèlement au travail comme répandues. En outre, 35 % déclarent avoir été victimes de harcèlement au travail. Enfin, ce sondage met également en exergue l’insuffisance de connaissances des salariés en la matière car seuls 14 % des interrogés ont déclaré être très bien informés sur le harcèlement au travail.
REFUS D’ACCES A UNE CENTRALE NUCLEAIRE D’UN SALARIE SOUPÇONNE DE RADICALISATION.
Par un arrêt rendu le 17 octobre dernier (ici), le Conseil d’Etat a confirmé le refus d’accès à une centrale nucléaire opposé à un technicien sur le fondement de notes établissant son appartenance à une mouvance salafiste et sa proximité avec des personnes radicalisées. A ce titre, les magistrats ont énoncé que « l’accès d’une personne à une installation d’importance vitale peut être refusé par l’exploitant de l’installation lorsque les caractéristiques de cette personne ne sont pas compatibles avec cet accès ». Tel est le cas lorsque cette personne est soupçonnée de radicalisation, en raison du risque terroriste.
NOUVEAU PARTENARIAT ENTRE PROMAN ET POLE EMPLOI.
Le 6 octobre dernier, Proman, leader français sur le marché du travail temporaire, a annoncé la conclusion d’un partenariat avec Pole emploi (ici). Celui-ci vise à favoriser l’accès à l’emploi pour les personnes en difficulté, à orienter les candidats vers les secteurs d’activité dynamiques et les métiers qui recrutent et à former les personnes engagées dans un projet de reconversion. L’annonce de ce partenariat fait écho au lancement par le gouvernement de la Phase 2 de son plan de réduction des tensions de recrutement.
REAGIR EN CAS DE GREVE
La grève des personnels des raffineries d’essence a particulièrement agité l’actualité sociale. Voici quelques éléments de réponse sur les réactions possibles de l’employeur face à un mouvement de grève.
- Définition de la grève : La manifestation du droit de grève se définit comme un arrêt collectif et concerté du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles. Tout mouvement sortant de ce cadre est un mouvement illicite, ouvrant la porte à davantage de réponses pour l’employeur.
- Voies ouvertes en cas d’abus du droit de grève : En cas d’abus, l’employeur peut :
Sanctionner ou licencier un ou plusieurs des salariés grévistes à condition de démontrer leur intention de nuire (ce qui suppose une identification précise du ou des salariés concernés et la démonstration du caractère intentionnel et personnel de la faute) ;
Formuler une demande d’expulsion devant le juge des référés en cas d’occupation illicite du site.
- Voies ouvertes en cas d’exercice normal du droit de grève : En cas d’exercice normal du droit de grève, il peut :
Recourir à des mutations internes pour assurer la poursuite de l’activité afin d’envoyer un salarié non-gréviste sur le poste d’un gréviste
Aménager les horaires de travail des salariés non-grévistes en leur faisant effectuer des heures supplémentaires ;
- Les interdits en cas d’exercice normal du droit de grève : L’employeur ne peut en aucun cas recourir à des contrats précaires (CDD ou CTT) afin de remplacer les salariés grévistes tout comme il ne peut pas fermer son entreprise à titre préventif afin de court-circuiter le mouvement de grève (sauf si ladite grève présente des risques d’atteinte graves à la sécurité des personnes ou des biens, lock out).
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gal aux rémunérations restant à échoir jusqu’à la fin de son contrat et de l’indemnité de fin de contrat.
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